Le jour où Nick Kyrgios s’était révélé en battant Rafael Nadal (Wimbledon 2014)

Avant de devenir le badboy du tennis et un personnage qui divise dans le monde de la petite balle jaune, Nick Kyrgios est surtout un champion d’une grande précocité. Numéro un mondial junior, l’Australien s’était illustré en s’imposant chez lui, en Australie, en 2013. Le natif de Canberra avait parfaitement réussi sa transition chez « les grands » en s’offrant, dès l’année suivante, son premier quart de finale en Grand Chelem, à Wimbledon, à seulement 19 ans.

Invité par les organisateurs et pointant au 144^e rang mondial, Kyrgios s’était révélé aux yeux du grand public en éliminant sur son parcours, tout d’abord, Richard Gasquet au second tour en sauvant neuf balles de match, avant de s’offrir le scalp du numéro un mondial Rafael Nadal, en huitièmes de finale. Une performance restée dans les annales du tournoi londonien. Le jeune australien montrait déjà l’étendue de son talent en jouant sans complexe. Un service ultra puissant (37 aces claqués durant la rencontre), un énorme coup droit et un culot immense, comme en témoigne ce tweener frontal dans le second set.

Kyrgios l’avait emporté en quatre manches serrés face à l’Espagnol (7-6, 5-7, 7-6, 6-3), devenant ainsi le premier joueur hors du top 100 à Wimbledon à battre un numéro un mondial, depuis 1992 et la victoire du Russe Andrei Olhovskiy (193^e) sur Jim Courier.

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Par Bastien Guy.