Albano Olivetti : « J’ai peut-être servi à 258km/h mais pas dedans »

A la suite de sa défaite au premier tour de Roland Garros 2014 contre l’Allemand Jan-Lennard Struff (6/1 6/4 6/4), Albano Olivetti était passablement énervé par sa prestation mais le joueur de 2m03 a tout de même accepté de nous accorder une rapide interview.

Pour ceux qui ne connaissent pas l’Alsacien, Olivetti détient le record français du service le plus rapide avec un missile chronométré à 243hm/h au tournoi de Marseille 2014. Le joueur de 22 ans avait été flashé à 254km/h en 2011 lors du Challenger de Ségovie en Espagne mais les radars sur le circuit secondaire ne sont pas homologués. Tennis Legend a donc posé quelques questions au plus gros serveur de France.

“Qu’est-ce que ça te fait d’être le plus gros serveur français ?

Je suis content si on m’identifie comme ça car, mon service, c’est sans aucun doute mon arme majeure et j’ai beaucoup travaillé pour essayer qu’il soit le plus efficace possible donc ça me fait plaisir.

Tu as servi à 254km/h sur un tournoi Challenger. Te rappelles-tu de ce service ?

Oui je m’en souviens. Après, c’était un peu en altitude donc ça a favorisé aussi la vitesse de ce service. Les radars en Challenger, c’est un peu aléatoire. J’ai fait un 243 à Marseille qui me paraissait plus logique que le 254.

Est-ce que tu as déjà chronométré au-dessus de 254km/h sans que ce service ait été médiatisé ?

Non, il ne me semble pas. Peut-être un 258 mais pas dedans.

Nous avions posé la question à Lucas Pouille qui nous avait raconté une anecdote amusante. Quel est le pire tournoi Challenger auquel tu aies participé ?

J’ai des souvenirs sur les Futurs surtout. Je me rappelle d’un Futur en Autriche où il avait plu pendant deux jours. On n’avait même pas pu taper. On avait commencé les qualifs deux jours plus tard dans un endroit pas forcément très sympathique et ce n’était vraiment pas évident.

Dernière question. Que te manque-t-il pour intégrer le top 100 (Albano Olivetti est 161^e mondial) ?

Il faut que j’arrive plus souvent à mettre mon jeu en place. Pour moi qui suis un pur attaquant, ce n’est pas toujours évident sur terre battue. Ça m’est arrivé deux trois fois sur terre de ne pas arriver à mettre en place mon jeu sans savoir pourquoi et, inversement, j’ai réussi sur certains matches à être bon en étant très agressif donc il me faut trouver de la régularité dans un peu tout ce que je fais.”